Et la palme de l’élégance pour la publicité la plus sexiste de 2017 est attribuée à… La mairie de Béziers (coucou Robert Ménard) pour sa superbe campagne en faveur du réseau TGV ! Les deuxième et troisième prix vont respectivement à Gifi et Saint Laurent qui se sont surpassés cette année. Voici le trophée à la gloire de l’élégant emoji aubergine qui leur a été envoyé avec toutes vos félicitations. Merci d’avoir été si nombreux-ses à voter !
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Cette année encore, l’industrie de la pub nous a régalé. Oui, malgré une énième étude révélant que l’adage beauf “le sexe vend” ne se vérifie pas, nous avons eu droit cette année à presque autant de pubs sexistes que de mauvaises imitations de Melania Trump. Ou de rediffusions du Gendarme de Saint-Tropez. Ou de lapsus gênants de Christophe Castaner. C’est à dire beaucoup trop.
Cette année encore, les valeureux créatifs de l’industrie de la pub ont réussi à maintenir leur cap : nous avons eu droit, tout au long de l’année, à des pubs toujours plus sexistes, toujours plus ringardes, toujours plus beauf et toujours plus méprisantes à l’égard des femmes.
Au programme, des femmes qui imitent à la perfection la capsule de café, un super pouvoir sans aucun intérêt, un permis moto aux petits oignons… et une campagne qui redonne foi en l’industrie de la pub.
La réclame et les femmes… Vaste histoire d’amour ! Pour le quatrième tome de Les pubs que vous ne verrez plus jamais, Annie Pastor rejoue l’Histoire par les pubs… Qui calquent bien souvent leurs messages sur les avancées des droits des femmes pour mieux leur tailler un costard sur mesure.
Vous connaissez mon aversion pour les publicités sexistes. Mais bien qu’il me semble essentiel de les dénoncer – et de les décrypter, puisque rappelons-le, les Français se disent en majorité agacés par ces pubs mais ne les identifient pas quand ils les ont sous le nez -, ça ne suffit pas…
Au programme, des femmes-objets qui s’intègrent vachement bien au décor, des dévergondées qui ont besoin de gentlemen pour leur apprendre les bonnes manières et un bouquet de fleurs aux propriétés magiques.
Au programme : une offre d’emploi qui sent le cul, une campagne inspirée de l’élégant clip de « Satisfaction », un spot télé qui essaye très fort d’être féministe, une chaîne de fastfood qui arrête le sexisme (edit : en fait non, fausse joie – voire à la fin de l’article) et des conseils pour dégager une « énergie féminine ».
Au programme : Le parti républicain qui s’adresse aux femmes dans un remake de « Say yes to the dress », une ligne de produit vaisselle qui fait des blagues de cul et le salon de l’artisanat qui se prend les pieds dans le tapis.
Quoi de pire qu’une bande de publicitaires qui essaye d’utiliser le levier de la condition féminine pour se vautrer plus encore que les autres dans le sexisme ? Dans la dernière pub pour ses plats micro-ondables, Marie a joué la carte de la complicité avec les femmes, ces êtres sensibles tiraillés entre leurs fonctions d’épouses, de mères, d’amantes et de travailleuses.
Le 19 novembre, c’était la journée internationale de l’homme. La manifestation existe depuis 1999, mais pourtant (et sans explication) il a fallu attendre ce mardi pour la voir relayée par à peu près tous les médias alors qu’elle ne fait du bruit chaque année que dans les pays anglo-saxons.
Aujourd’hui, c’est Darty qui régale… Et en beauté. Prenez toutes les techniques de pubards les plus ringardes : mannequins à moitié nus, noir et blanc pour faire plus chic (un classique), message bourré de clichés sur les hommes et les femmes « Comme ça les gens ils vont s’identifier tu vois« . Secouez bien, and voilà.
Créatures futiles, faibles, fragiles ou carrément idiotes, les femmes sont toujours représentées comme des stéréotypes ambulants par la pub. Les pubs que vous ne verrez plus jamais – édition spéciale sexisme – (aux éditions Hugo&Cie) retrace 80 années de réclame méchament misogyne…
Les Bayonnais ont eu la chance de voir placardée partout pendant quinze jours cette brillante démonstration de sexisme.
Trois quarts des français sont agacés par les pubs sexistes, nous apprend un sondage réalisé par le Laboratoire de l’Egalité et Mediaprism, relayé par le Huff Post. Très bien, bonne nouvelle ! Sauf que quand on leur en met une sous le nez, ils sont seulement 12% à reconnaitre les stéréotypes qu’elle véhicule.